Auteur : Liam63

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CANIS LUPUS

Chapitre 13

 

Trowa regarda passer Heero. Son teint était pâle et son pas incertain. C'était étrange de voir cet homme que tout le monde assimilait à un roc faire preuve de faiblesse, même justifiée. Cela le rendait plus fragile à ses yeux, comme si subitement toute sa carapace s'était effrité, il ressemblait presque à un enfant. Il le vit refermer sur lui la porte de la salle de bain, sans un mot, pas même un reproche. Trowa passa la main sur le drap en coton vert pale, la chaleur du corps du Japonais y était encore palpable, son odorat sensible y décelait aussi d'infimes traces de sang. Il avait trouvé cette odeur si excitante durant leurs ébats. Il caressa le tissu avec douceur, comme il aurait dû caresser Heero. Il fit des efforts désespérés pour empêcher ses larmes de couler mais n'y parvint pas. Il se refusait pourtant ce droit. Toute la souffrance qui découlait maintenant de son acte il la méritait. En quelques secondes il venait de perdre le seul amour de sa vie. Il avait sali et humilié Heero. Le jeune homme se recroquevilla sur lui même et enfouit son visage dans l'oreiller. Il l'enfonça si profond dans les plumes que le souffle finit par lui manquer. Il résista quelques instant mais le désir de respirer fut plus fort. Heero, toujours silencieux, sortit de la salle d'eau. Il récupéra ses vêtements, tombés au pied du lit, afin de se rhabiller. Trowa ne le regardait pas mais il sentait sa présence avec une acuité que renforçait sa culpabilité. Il aurait voulu demander pardon mais aucun son ne sortait de sa gorge serré. Il se demandait s'il pourrait seulement un jour regarder son ami en face. Ce n'était pas du tout les moments romantiques post coït qu'il s'était imaginé.

Au milieu de la pièce Heero hésitait sur la conduite à tenir. Le loup en lui grondait de dépit et de rage mais il s'inquiétait aussi pour son compagnon. C'est ce dernier sentiment qui finalement l'emporta. Trowa n'était pas entièrement responsable, il le savait, jamais il n'aurait fait une telle chose dans son état normal. Et lui n'était pas tout à fait innocent non plus. Heero s'assit sur le lit et caressa tendrement les cheveux et la nuque de son "amant ". Il le prit dans ses bras malgré la brève résistance qu'il sembla lui opposer. Il sentit alors les bras de Trowa se refermer autour de sa taille. Le visage dissimuler au creux de son ventre il éclata en sanglots comme si le barrage qu'il imposait à sa douleur venait de céder. La victime consolait le violeur. Heero ne pu s'empêcher de rire à cette image, un rire un peu amer, il semblait, que décidément, ils ne puissent rien faire comme tout le monde. Surpris Trowa se redressa. Il ne voyait pas là matière à s'amuser.

- Je suis heureux que tu prennes les choses aussi bien.

Heero, la mine fataliste haussa les épaules.

- Si j'avais situé mes pensées au-dessus de la ceinture nous n'en serions pas là. J'aurais dû me rendre compte tout de suite que tu n'allais vraiment pas bien au lieu de t'aguicher.

- Tu es en train de dire que c'est de ta faute !

- Je n'irais pas jusque là, mais j'ai manqué un peu d'à propos. Je crois que le mieux pour nous est d'oublier ce malheureux incident.

- Malheureux incident ! C'est tout ce que c'est pour toi ?

- Oui. Au lieu de pleurnicher, je te suggère d'appeler le docteur G pour des analyses et convenir d'un traitement approprié avec lui. Je ne suis guère partant pour une récidive. Je dois aller travailler maintenant.

Il l'embrasse sur le bout du nez.

- Je passerais ce soir.

Heero se leva et gagna sa voiture à pas lent. Il s'installa au volant mais au moment de démarrer, il vit Trowa descendre les marches en courant, drapé dans son drap comme s'il était une toge.

Le Japonais baissa la vitre pour entendre ce qu'il avait à dire. Le jeune homme dansait d'un pied sur l'autre et semblait hésiter.

- Heu... Je peux considérer que nous sommes un couple ? Souffla t-il incertain.

Heero le dévisagea, moqueur.

- Tu peux.

- En ce cas ce que j'ai dit pour les collines est toujours valable. Pas de galipettes extra conjugales.

- Si tu crois que j'en ai envie après ce que tu m'as mis ! Rétorqua le Japonais avec un ton particulièrement ironique.

Trowa secoua la tête devant cet écart de langage mais après sa conduite inqualifiable il n'osa pas dire quoique ce soit.

Lorsque Duo ouvrit la porte de la chambre, Wufei lui jeta un regard noir comme la mort. Il était à deux doigts de cracher des flammes.

- Mais où étais-tu bordel ? Il te faut deux heures pour aller chercher un petit déjeuner ? Il ne t'est pas venu à l'idée que je pourrais m'inquiéter ?

- Excuses moi. J'avoue que je n'y ai pas pensé. J'étais dans le parc municipal, j'avais besoin de réfléchir. Seul.

- Je vois. Tu réfléchissais à comment dire à Wufei qu'on a passé un moment sympa mais que ça s'arrête là ?

Duo, surpris par le ton désabusé du Chinois s'interrogea vaguement sur son passé amoureux mais ne s'y attarda pas. Il devait lui parler de choses bien plus importantes. Il y avait réfléchit une partie de la nuit, en le regardant dormir, puis encore ce matin. En fait il ne pensait à rien d'autre.

- Tu n'as pas trouvé mon mot ?

- Si... Mais tu as pu l'écrire sous le coup d'une impulsion et le regretter à présent. On se connaît si peu en fin de compte. Tiens, je ne sais même pas ce que tu fais pour vivre !

- Je gère un night club. Le seul de la ville en réalité. Et non je ne reviens pas sur ce que j'ai écrit. Je t'aime. Je t'ai aimé à l'instant où tu es entré dans le bar, et même si cela parait inconséquent je sais que je veux vivre avec toi, du moins essayer. Tu es l'homme de ma vie, c'est une évidence pour moi, je ne peux qu'espérer que ça en soit une pour toi aussi. Mais avant il faut que je te dise quelque chose d'important sur moi et sur Wolf Lake. En principe je n'ai pas le droit... Mais je veux que tu puisses partir si tu le désires, et si le Conseille se réunit, ils ne tiendront pas compte de ta volonté ou de tes droits. Alors je vais transgresser la loi la plus importante de notre clan. Jures moi que tu ne dévoileras jamais rien de ce que vais te dire, même si tu ne nous comprends pas, même si tu réprouves ce que nous sommes.

- Je peux jurer, mais qu'est-ce qui te fait croire que je tiendrais cette promesse.

- J'ai confiance en toi.

- Très bien, je te le jures. Mais là tu commences sérieusement à m'angoisser alors craches le morceau qu'on en termine.

- C'est que je ne sais pas par où commencer.

Duo allait et venait dans la pièce en se tordant les doigts. Il était peut-être en train de commettre une erreur monumentale. Et si Wufei paniquait ? Si les autres se rendaient comptent qu'il savait ?

- Duo !

- Oui oui... heu... Tu te souviens m'avoir dit que tu m'aimais la nuit dernière ?

Wufei un peu surpris par la question se racla la gorge.

- Bien sûr. Ca... Et tout un tas d'autres choses.

Duo ne put s'empêcher de sourire en voyant l'air gêné de son amant.

- Et tu te rappelles en quelle langue ?

- A quoi tu joues ? En anglais évidemment.

- Non. C'était du navajo, entre autres, je n'ai pas tout compris.

- C'est impossible je ne parle pas un mot d'indien. C'était peut-être du chinois ou du français. Je ne parle aucune autre langue.

- Tu penses que je ne sais pas faire la différence entre le chinois, le français et l'indien ?

- Je ne sais pas ce que je crois. Ce dont je suis sûr c'est que je ne parle pas indien.

- Mais peut-être que tu le parles depuis hier.

- Non.

- Pourtant tu as reconnu toi-même, lorsque nous sommes rentrés, qu'il y avait des choses anormales qui se passaient.

- J'étais fatigué et je venais de prendre un coup sur la tête. Mais où veux-tu en venir à la fin ?

- Je crois qu'il est préférable que tu quittes la ville.

Duo avait mal comme jamais il n'avait souffert jusqu'ici, en dehors de ce qu'il avait éprouvé lors du décès de sa mère. Quelqu'en soit le prix à payer, il devait admettre que Treize avait raison, Wufei n'était pas prêt. Il ne voulait pas connaître une vérité trop étrangère à sa conception de la vie. Il ne voulait même pas l'envisager.

- Pardon ?

Le Chinois se sentait perdu. Duo disait l'aimer, vouloir vivre avec lui, puis l'instant suivant il lui demandait de partir. Il avait employé un ton froid et détaché pour asséner cette constatation, comme s'il venait de lui refuser un travail ou un logement, mais en plongeant son regard dans le sien il sentit son désespoir. Puis il le vit dans le halo lumineux qui l'entourait. Son aura.

- Ho mon Dieu, mais qu'est-ce qui m'arrive ? Qu'est-ce que vous m'avez fait ?

Wufei se laissa choir sur le lit. Il resta assis là, à contempler Duo. Celui-ci finit par s'approcher, inquiet.

- Qu'est-ce que tu ressens ?

- Je vois ton aura.

- Mon aura ?

- Oui c'est...

Le jeune homme l'interrompit, un peu sec.

- Je sais ce qu'est une aura.

- Il faut que je fasse des examen médicaux. J'ai du me faire plus mal que je ne pensais en tombant.

- Tu devrais être mort.

- Des branches ont dû ralentir ma chute.

- Alors pourquoi n'ont-elles laissées aucune marque ? Tu te rends compte que tu n'as même pas un seul bleu ce matin ?

- J'ai eu de la chance.

- A ce niveau là je crois que c'est un peu plus que de la chance et tu devrais l'admettre.

- Et qu'est-ce que ça changerait ?

- Et bien tu pourrais commencer par accepter le fait qu'il y a dans ce monde des choses que l'on ne connaît pas toujours ou que l'on ne comprend pas. On t'a fait un don. Je ne sais pas encore pourquoi toi, mais c'est ainsi.

Wufei garda le silence, plongé dans son chaos intérieur. Puis la mine résolu il se tourna vers son amant.

- Je croyais que nous étions là pour parler de toi et de la ville, pas de ce qui m'arrive. Et c'est quoi ce Conseille ?

Duo secoua la tête, sidéré par la manière abrupte avec laquelle Wufei essayait de clore un sujet qui le dérangeait, malheureusement, le suivant ne s'annonçait pas beaucoup plus facile pour lui. Devait-il lui dire ou s'en tenir à ce qu'il avait décidé quelques minutes auparavant. Le laisser partir. Cette seule idée semblait le vider de toute envie de vivre. Wolf Lake lui était toujours apparut comme une prison, il aurait aimé voyager, rencontrer d'autres gens, mais avec Wufei elle deviendrait un refuge magnifique, il n'aurait plus jamais besoin de rien d'autre. Il serait source de toute chose pour lui.

- C'est Treize qui les choisit. Ils sont là pour discuter des décisions qui concernent la ville et tous ses habitants. Mais en fait c'est surtout la décision de Treize qui fait la différence, ils ne sont là que pour exécuter ce qu'il ordonne, ils font part leur avis bien sûr, et il y a un vote pour certaines questions, mais la plupart du temps ils suivent Treize. Ils sont six. Le shérif, Zech Merquise. Son adjoint Heero Yui. Le docteur G avec lequel travaille Trowa. Le propriétaire du snack-bar, Jason Grimm. La fleuriste, Roselyne Garson et mon beau-père Treize Kuschrénada. Lui, il est choisit par l'ensemble de la ville. Ils restent en poste jusqu'à ce qu'ils démissionnent, qu'ils meurent ou tombent malade, ou à la mort de Treize. Dans ce dernier cas, une fois qu'un nouveau... Maire est choisi le conseille est remanié. C'est eux qui décident si quelqu'un peut rester à Wolf Lake. En deux cents ans seuls dix personnes y ont été autorisées.

- Tu plaisantes ?

- Non.

- Et qu'est-ce qui se passe si quelqu'un reste malgré leur refus.

- Rien. Mais crois-tu qu'il soit possible de vivre dans une ville où tout le monde te rejette. Pas de logement, pas de travaille, les commerçants ne te serviraient pas ou de mauvais grès... Ils feront en sorte que tu partes de toi-même.

- La personne pourrait porter plainte.

- A qui ? Et pour quoi ? Ils ne feront absolument rien d'illégale. Ils te feront comprendre que tu dois partir c'est tout.

- Je n'arrive pas à y croire. Et après tu oses me dire que vous n'êtes pas une secte ! Comment appelles-tu ça alors ?

- Une meute.

- Pardon ?

- Certains d'entre nous sont ce que tu es venu chercher à Wolf Lake. Nous sommes ce que vous appelez vulgairement des loups-garous. Mais nous préférons le terme de métamorphe.

Wufei les yeux écarquillés regardait Duo avec un air qui voulait dire " mon pauvre ami tu as le café qui boue dans la cafetière ".

- Misère, toute une ville de dingues ! Un asile géant, et il a fallut que ça tombe sur moi !

- Nous ne sommes pas fous. Enfin certains oui, mais je crois que c'est de l'ordre de 0,07 pour cent. Ça arrive quand le dérèglement hormonal qui suit la transformation est important, et qu'il ne se résorbe pas malgré le temps et les traitements.

- Tu y crois vraiment ? Murmura le Chinois atterré. Il ne prétendrait pas que Duo lui avait toujours parut sain d'esprit mais à ce point quand même !

- Ce n'est pas une question de croire ou pas pour moi. C'est ce que je suis c'est tout.

- Les loups-garous son un mythe.

- Oui, c'est vrai. Nous, nous sommes des métamorphes.

- Quel est la différence ?

Le ton de Wufei était ouvertement narquois mais Duo préféra ne pas en tenir compte.

- Et bien, nous sommes les réceptacles de l'esprit loup. Pour être un métamorphe il faut que l'un de tes géniteurs soit d'ici, car l'esprit ne se transmet que génétiquement. Si je te mordais la seule chose qui t'arriverait c'est que tu aurais très mal. En aucun cas tu ne te transformerais en loup-garou. D'ailleurs, en ville seul une petite minorité sont des métamorphes. Ça on ne sait pas pourquoi. Heero pense qu'il faut un certain état d'esprit pour que notre loup intérieur puisse se développer et s'harmoniser à notre nous humain. Peut-être, je n'ai pas de meilleure explication en tout cas, ou alors les hasards de la génétique... Les Indiens croyaient aux esprits et celui du loup était particulièrement important pour eux, il était le créateur du monde et des hommes. Il lui demandait souvent protection, pour la chasse par exemple, il était pour certaines tributs le sauveur. Lorsque les hommes blancs ont attaqué les Indiens, ici à Wolf lake, ils ont demandé sa protection par l'intermédiaire du Chaman. Pour les rendre plus fort l'esprit du loup s'est incarné en eux, seulement il n'en ait pas ressorti après le combat. Il savait que les Indiens disparaîtraient presque tous, alors il est resté dans le coeur de certains et dans le corps des guerriers qui l'avaient accueilli. Aujourd'hui, même si peu de gens croit en lui, il survit tout de même à travers nous. L'homme animal existait il y a bien longtemps, il y avait l'homme-castor, l'homme-cerf...C'est loin d'être une création de l'homme moderne et ce n'est pas uniquement un concept de psychanalyste je t'assure. Pour notre sauvegarde et pour la votre nous préférons vivre cachés. Il y a d'autres meutes, nous ne sommes pas uniques. Nous sommes des carnivores, mais comme l'homme, ni plus ni moins. Nous ne rodons pas la nuit en quête de proie humaine.

- Prouve-le.

- Quoi ?

- Si ce que tu dis est vrai, alors devient un loup, là maintenant.

- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée.

- La vérité c'est que tu ne le peux pas, parce que tout ce que tu as raconté c'est une espèce de maladie mentale dans laquelle vous prenez tous plaisir à vous vautrer.

Duo se leva et ôta tous ses vêtements.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Ce que tu veux, mais souviens-toi que tu me l'as demandé.

- Tu es obligé de te désaper pour ça ?

- Non. Mais la transformation déchire les vêtements et si je les bousillais à chaque que je deviens un loup je ne travaillerais que pour renouveler ma garde-robe !

Duo essayait de détendre l'atmosphère mais c'était impossible. Wufei le regardait convaincu qu'il ne se passerait rien et lui savait que le choque serait rude. Avait-il le droit de faire cela au Chinois ? L'amour ne justifiait pas tout. Mais d'un autre côté l'esprit de la forêt l'aurait-il choisit s'il n'était pas capable de changer et d'assumer ce nouvel univers ? Duo chassa toute pensée parasite de son esprit pour se concentrer. Les yeux fixés sur Wufei il laissa le loup l'envahir puis s'approprié son corps, s'unir à lui, devenir lui. L'Asiatique horrifié recula jusqu'à être bloqué par le mur. En quelques secondes Duo n'était déjà plus lui. Ses yeux avaient perdu leur merveilleuse teinte améthyste, ses oreilles étaient anormalement longues et des griffes transperçaient le bout de ses doigts. La peau s'étirait et les os craquaient. Tout son corps ressemblait à une masse de souffrance, soumis à la torture de la destruction de son humanité ; Pourtant Duo n'émettait aucune plainte, cela lui semblait presque facile. Wufei affolé saisit la seul arme à porté de main. La lampe de chevet, dérisoire face à cet être. Son esprit était comme un système informatique saturé par trop d'informations, il affichait de plus en plus de messages d'erreur. Jamais il n'avait été aussi terrorisé de toute sa vie, pas même lorsqu'il avait cru que Lady Une le ferait assassiner. Duo qui voyait la peur consumer son amant se coucha à une distance respectable. Sans se relever, il rampa en gémissant pour essayer de gagner quelques centimètres mais Wufei leva aussitôt son arme improvisée.

- Ne m'approches pas !

Duo stoppa puis avança encore un peu.

- Je t'ai dit de rester où tu étais !

Si Wufei avait eu les idées plus claires il aurait réalisé que l'animal n'avait pas un comportement agressif bien au contraire. Mais le dégoût remplaça la peur lorsqu'il se souvint qu'il avait fait l'amour avec cette créature. Car pour lui ce n'était plus Duo mais "cette créature". Son sentiment dû se lire sur son visage car lorsque le jeune homme reprit sa forme humaine son regard était infiniment triste.

- Wufei...

- Fiches le camp !

Duo comprit qu'il ne servirait à rien d'insister. Wufei avait fait son choix, il le rejetait de toutes les fibres de son corps. Sans prendre la peine de se rhabiller, il quitta la chambre, non sans un dernier regard suppliant. Wufei encore trop choqué l'ignora et préféra détourner la tête.

 

A suivre...

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